* Le séchage solaire au Sénégal

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         Depuis quelques années seulement, l'âne et la charrette sont le moyen de locomotion dont dispose le plus facilement chaque famille. Seulement, la famille africaine étant très élargie, ce sont plus d'une dizaine de personnes qui doivent se la partager.  Nous sommes très loin d'une voiture pour chaque membre de la famille.

Les paysans, qui savent produire, restent limités.

         La conservation, la transformation et la commercialisation de leur production sont difficile puisqu’il n’y a pas d'électricité le plus souvent dans ces zones. Pas de réfrigérateur, pas de congélateurs.

         La commercialisation se limite au marché local, sous forme de produits frais, qui évidemment, avec la chaleur et les conditions de transport, s'abîment très vite (tomates écrasées, pourries, mangues qui tournent ...). 

Leur seule technique de conservation, c'est le séchage au soleil, limité à quelques produits (mangues, papayes, bananes, tomates, oignons, gombos, poivrons, haricots, aubergine) qui a déjà été vu au Burkina, au Mali avec les femmes du projet « Tamani » et efficace aussi en France.

Avec le soleil qui chauffe dans ce pays il n’y a aucun problème, une belle économie d'énergie.

La commercialisation des denrées séchées hors saison, en particulier au moment des pénuries serait d'un rapport tout à fait intéressant. Il permettrait également de donner une activité économique aux femmes, limitant l'exode rurale, et donnant des ressources pour les soins et la scolarisation.

         Cette technique simple dans les familles, permet de consommer des produits ayant gardé beaucoup de leurs vitamines même en période où la culture est difficile (hivernage).

La fabrication d’un séchoir solaire est très simple (bois, tôle, toile métallique) quelques coups de marteau et le tour est joué.

 

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         Ce principe est encore à améliorer au niveau de la solidité du produit, de la formation à l’entretien et à la fabrication. Que les femmes y participent et ainsi qu’elles s’approprient une nouvelle façon de cuisiner tout en gardant les recettes locales.

 

        Ce système pourra permettre d’œuvrer à beaucoup d’emploi, avec un séchoir collectif semi industriel avec des locaux pour le lavage, la pluche, la découpe, la mise en plateau, le séchage, le conditionnement et la commercialisation. Cela assurera une rémunération pour les producteurs/coopérateurs, et la création de petites entreprises au service des paysans.

 

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